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novembre
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Martin Lefebvre soutiendra sa thèse intitulée Sur une approche multi-échelle de l’influence de la vitesse sur le comportement mécanique d’un composite biosourcé Lin/Elium, le jeudi 8 décembre 2022, à 9h, dans l'amphithéâtre de Dietrich.

Le jury de thèse est composé :

  • de Fabienne Touchard, directrice de recherche, ISEA-ENSMA, présidente
  • des rapporteurs : Christophe Baley, professeur, Université de Bretagne Sud, et Christophe Bouvet, professeur, ISAE-SUPERO
  • de  Nadia Bahlouli, directrice de thèse, Université de Strasbourg
  • de Yannick Hoarau, co-directeur de thèse, Université de Strasbourg
  • de Renaud Kiefer, co-encadrant, INSA Strasbourg
  • de Marc Védrines, co-encadrant, INSA Strasbourg
Résumé

Les composites étudiés dans cette thèse sont des matériaux composites avec des fibres longues (les renforts) qui apportent résistance au composite et une matrice polymère qui permet de lier les fibres entre elles. Le composite étudié dans cette étude est considéré comme biosourcé, car les fibres utilisées sont des fibres de lin issues d’une plante (fournis par EcoTechnilin) et la matrice utilisée est la résine Elium thermoplastique produite par Arkema. À la différence de l’époxy ou le polyester couramment utilisé dans de nombreuses applications industrielles, la résine utilisée ici est recyclable avec des propriétés mécaniques équivalentes. Beaucoup de verrous persistent pour développer et utiliser des composites biosourcés dans des pièces mécaniques à haut niveau d’exigences (aéronautique, automobile, etc). Ces matériaux composites présentent différentes échelles d’études : du nanoscopique au mésoscopique Ainsi, l’objectif principal de cette thèse porte sur l’étude multi-échelle du composite en prenant en compte l’effet de la vitesse de déformation à différentes échelles. En effet, ces recherches sont motivées par un manque de données bibliographiques concernant ce type de matériau et des modèles de comportement existants non-exhaustifs. La fibre de lin seule présente une structure composite avec un comportement différent des fibres synthétiques ce qui mérite une caractérisation particulière. Peu de travaux existent pour comprendre et quantifier l’influence de cette microstructure composite sur le comportement du composite à l’échelle macroscopique. De plus, il existe des besoins industriels certains pour connaître les matériaux biosourcés dans le but de développer leur utilisation dans de nombreux domaines.

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