L’objectif de cette thèse est de développer une méthode de modélisation 3D des tunnels canaux en service, afin de les documenter de manière précise. Le levé des structures est effectué en dynamique depuis un bateau, avec un ensemble de caméras au-dessus de l’eau et un sonar pour la partie immergée. La construction du modèle 3D doit combiner des données acquises dans deux milieux différents, en l’absence de signal GPS pour la localisation du système de mesure. L’approche proposée exploite pleinement les capacités du calcul photogrammétrique, à la fois pour construire le modèle 3D de la voûte et pour estimer la trajectoire du bateau, laquelle permet de géoréfencer les profils de points sonar. L’application du procédé en vraie grandeur dans le tunnel de Niderviller a permis d’obtenir un premier modèle 3D. L’analyse de la méthode a mis en jeu une technologie innovante de mesure sonar statique, nécessitant le développement de traitements appropriés. Elle a permis de jauger les capacités du sonar à numériser les canaux, d’évaluer les trajectoires estimées par photogrammétrie et de comparer quantitativement le modèle obtenu à un modèle de référence préalablement construit.
Mots clés : Numérisation 3D, bathymétrie, sondeur multifaisceaux, photogrammétrie, évaluation, tunnel-canal
Le jury est composé de :
M. Pierre Grussenmeyer, Professeur des Universités, INSA de Strasbourg (directeur de thèse)
M. Pierre Charbonnier, Directeur de recherche, Cerema Est (directeur de thèse)
M. François Goulette, Professeur, Mines ParisTech (rapporteur)
M. Pierre Drap, Chargé de recherche, LSIS-CNRS UMR 7296 (rapporteur)
M. Christophe Collet, Professeur des Universités, Telecom Physique Strasbourg (membre du jury)
M. Philippe Foucher, Chargé de recherche, Cerema Est (membre invité)