Prix du meilleur poster lors de la journée Recherche de l’INSA Strasbourg en mars 2017, Elena Bournez avait déjà remporté cette distinction l’an dernier, lors de la journée Poster de l’école doctorale MSII.
« Le 17 octobre 2016, j’ai eu l’occasion de présenter mes travaux de thèse lors d’un après-midi « Poster » de l’école doctorale MSII ED 269. Cette journée est l’opportunité pour les arrivants en 1ère année de doctorat de participer à un séminaire scientifique d’accueil, mais aussi de découvrir les travaux de thèses en cours de doctorants en 2ème année. Une trentaine de posters sont affichés dans un hall où les doctorants peuvent échanger entre eux, mais aussi avec d’autres professionnels. En fin de journée, un jury composé de chercheurs de différents domaines attribue un prix aux trois meilleurs posters qu’ils ont élus. C’est à cette occasion que j’ai reçu un « Prix du meilleur poster de l’ED 269 ». »
Elena nous explique également ses motivations concernant sa poursuite en doctorat.
« Après avoir été diplômée ingénieure topographe de l’INSA de Strasbourg en 2015, j’ai commencé une thèse avec l’équipe TRIO du laboratoire ICube sur l’étude du rôle de la végétation sur la création de microclimat urbain. Je suis entourée de topographes de l’INSA de Strasbourg, mais aussi de géographes spécialisés dans la climatologie urbaine de l’Université de Strasbourg et de spécialistes des plantes de l’INRA de Clermont-Ferrand. Ce sujet pluridisciplinaire est rapidement devenu très passionnant.
Dans un contexte de réchauffement climatique, les ilots de chaleur urbains s’intensifient. La réintroduction de la végétation, et plus particulièrement des arbres, semble être une des meilleures solutions pour réduire ce phénomène et améliorer l’indice de confort de la population urbaine. L’emploi de modèles numériques de simulation de microclimat est nécessaire pour quantifier l’impact de cette végétation sur l’environnement urbain.
Au cours de ma thèse, je tente de répondre à la problématique suivante : comment prendre en compte la végétation et évaluer son impact sur le climat urbain avec un modèle microclimatique ? La démarche consiste à étudier le potentiel de modèles microclimatiques existants, de l’échelle de l’arbre à l’échelle du quartier, voire de la ville. Je suis amenée à employer des méthodes de reconstruction 3D de l’environnement urbain (arbres, bâtiments et sols) à partir de données provenant d’acquisitions lasergrammétriques ou photogrammétriques. De nombreuses mesures climatiques sont aussi utilisées pour simuler le climat sur une période donnée mais aussi pour valider les simulations obtenues. Les travaux présentés dans mon poster concernaient les simulations à l’échelle de l’arbre. Mon objectif serait de réaliser des simulations à l’échelle d’un quartier pour pouvoir étudier les échanges entre l’environnement urbain et la végétation dans un but d’aide à la décision pour les aménagements de « villes vertes ». »
Texte : Elena Bournez, Stéphanie Mathé
Crédit photo : Elena Bournez